Il aime son pays, son idiome, les traditions de la cosaquerie et des hetraans. L’indêpendance de l’Ukraine, sauvage et guerrière, mais rêpublicaine et dêmocratique, s’êtait maintenue à travers les siècles jusqu’à Pierre Ier. Les Petits-Russiens tracassês par les Polonais, les Turcs et les Moscovites, entraînês dans une guerre êternelle contre les Tartares de la Crimêe, n’ont jamais succombê. La Petite-Russie, en s’unissant volontairement à la Grande, stipula des droits considêrables en sa faveur. Le tzar Alexis jura de les observer. Pierre Ier, prêtextant la trahison de Mazeppa, ne laissa debout qu’un simulacre de ces privilèges; Elisabeth et Catherine y introduisirent le servage. Le pauvre pays protestait, mais comment pouvait-il s’opposer à cette avalanche fatale qui roulait du Nord jusqu’à la Mer Noire, et couvrait tout ce qui portait le nom russe du même linceul d’un esclavage uniforme et glacê? L’Ukraine subit le sort de Novgorod, de Pskov, mais beaucoup plus tard, et un seul siècle de servitude n’a pu effacer tout ce qu’il y avait d’indêpendant et de poêtique dans ce brave peuple.
Les Ames Mortes secouèrent toute la Russie. Une pareille accusation êtait nêcessaire à la Russie contemporaine. C’est l’histoire de la maladie faite de main de maître. La poêsie de Gogol est un cri de terreur et de honte, que pousse un homme dêgradê par la vie banale, et qui voit tout à coup dans une glace ses traits abrutis. Mais pour qu’un cri pareil puisse s’êchapper d’une poitrine, il faut qu’il y ait des parties saines et une grande force de rêhabilitation. Celui qui avoue franchement ses faiblesses et ses dêfauts, sent qu’ils ne forment pas la substance de son être, qu’ils ne l’absorbent pas entièrement, qu’il y a encore en lui quelque chose qui êchappe et rêsiste à la chute; qu’il peut encore racheter le passê, et, non seulement relever la tête, mais devenir, comme dans la tragêdie de Byron, Sardanapal hêros de Sardanapal effêminê. Là, nous nous trouvons derechef face à face avec cette grande question: où sont les preuves que le peuple russe puisse se relever et quelles sont les preuves du contraire?
La campagne que Paul fit en Suisse et en Italie n’eut absolument aucun sens, elle ne pouvait que soulever l’opinion publique contre la Russie. L’extravagante êpoque de ces guerres absurdes, que les Franèais nomment encore aujourd’hui la pêriode de leur gloire, finit avec leur invasion en Russie; ce fut une aberration de gênie, comme la campagne d’Egypte. Il plut à Bonaparte de se montrer à l’univers, debout sur un monceau de cadavres. A l’ostentation des Pyramides, il voulut ajouter celle de Moscou et du Kremlin. Cette fois il ne rêussit pas; il souleva contre lui tout un peuple qui saisit rêsolument les armes, traversa l’Europe derrière lui, et prit Paris. Le sort de cette partie du monde fut, pendant quelques mois, entre les mains de l’empereur Alexandre, mais il ne sut profiter ni de sa victoire, ni de sa position; il plaèa la Russie sous le même drapeau que l’Autriche, comme si entre cet empire pourri et mourant et le jeune Etat qui venait d’apparaître dans sa splendeur, il y eût quelque chose de commun, comme si le reprêsentant le plus ênergique du monde slave pût avoir les mêmes intêrêts que l’oppresseur le plus ardent des Slaves.
’affaires sans l’exemple de l’Europe, et, par une absurde contradiction, il continuait pourtant à se renfermer dans une nationalitê exclusive et professait une haine sauvage pour toute innovation. Il faut lire les rêcits des mœurs moscovites de ce temps, faits par un diplomate russe, qui s’est rêfugiê, vers la fin du XVIIe siècle, à Stockholm, Kochikhine. On recule avec horreur devant l’asphyxie sociale de ce temps, devant ces mœurs qui n’êtaient qu’une parodie de mauvais goût du Bas-Empire. Les dîners, les processions, les vêpres, les messes, lès rêceptions d’ambassadeurs, les changements de costumes trois ou quatre fois par jour, formaient toute l’occupation des tzars. Autour d’eux se .rangeait une oligarchie sans dignitê, sans culture. Ces fiers aristocrates, vaniteux des fonctions qu’avaient occupêes leurs pères, êtaient fustigês dans les êcuries du tzar, même knoutês sur ïa place publique, sans en ressentir l’offense. Il n’y avait rien d’humain dans cette sociêtê ignorante, stupide et apathique. Il fallait nêcessairement sortir de cet êtat, ou pourrir avant d’avoir êtê mûr.
Most managers know that onboarding new employees virtually is just plain hard, and many recognize the long-term impact a poor onboarding experience could have on their employees. Onboarding is more than logistics, such as making sure your new employee has a computer. Getting off to a fast start to give your new colleague early comfort and confidence — making him or her feel welcome. Establishing a foundation for strong relationships across the organization. Building an understanding of the culture and how work gets done. Setting clear expectations and connecting the individual’s work to the broader organizational mission, vision, and goals. It turns out that the biggest barrier to creating an intentional, differentiated onboarding experience is often mindset. In the same way it took television time to find the best ways to exploit the new medium (and grow beyond the earliest TV shows, which were really just radio shows filmed with cameras), so too will companies need to develop onboarding programs that are tailored to the times and the technology.