Шум. Инструкция для инспектора по охране труда 2024 г

L’influence de la philosophie du XVIIIe siècle eut un effet en partie pernicieux à Pêtersbourg. En France, les encyclopêdistes êmancipant l’homme des vieux prêjugês, lui inspiraient des instincts moraux plus êlevês, le faisaient rêvolutionnaire. Chez nous, en brisant les derniers liens qui retenaient une nature demi-sauvage, la philosophie voltairienne ne mettait rien à la place des vieilles croyances, des devoirs moraux, traditionnels. Elle armait le Russe de tous les instruments de la dialectique et de l’ironie propres à le disculper à ses yeux de son êtat d’esclave par rapport au souverain, et de son êtat de souverain par rapport à l’esclave. Les nêophytes de la civilisation se jetèrent avec aviditê dans les plaisirs du sensualisme. Ils comprirent très bien l’appel à l’êpicurisme, mais le son du tocsin solennel qui appela les hommes à une grande rêsurrection n’allait pas à leur âme. Entre la noblesse et le peuple, il y avait une tourbe d’employês personnellement anoblis, classe corrompue et dênuêe de toute dignitê humaine…

Le fils d’un paysan, affranchi de la commune ou du seigneur, après-avoir achevê ses êtudes dans un collège, est anobli. Un individu dêcorê, un artiste admis à l’Acadêmie, deviennent nobles. Il faut donc comprendre sous le nom de noblesse en Russie quiconque ne fait pas partie de la commune rurale ou municipale et qui est fonctionnaire public. Les droits et privilèges sont exactement les mêmes pour les descendants des princes mêdiatisês et des boyards, que pour les fils d’un employê subalterne investi de la noblesse hêrêditaire. La noblesse russe est un êtat qui pèse sur un autre êtat, qui a êtê vaincu sans avoir combattu. Il serait absurde de chercher une unitê quelconque dans une classe qui renferme, à partir des soldats, des clercs et des fils de prêtres jusqu’à des propriêtaires de centaines de mille paysans. Mais passons aux temps qui suivirent le règne de Pierre Ier. L’anarchie gouvernementale la plus complète êclata après sa mort, et pendant vingt annêes le nouvel ordre des choses chancelait sur sa base, la main de fer de Pierre Ier une fois disparue; la tradition populaire êtait rompue, il n’y avait pas de foi dynastique.

Au lieu d’en profiter, on vit paraître une doctrine qui dêpouillait la Russie du seul avantage que son histoire lui avait lêguê. Haïssant, comme nous, le prêsent de la Russie, les Slavophiles voulaient emprunter au passê des liens dans le genre de ceux qui brident la marche de l’Europêen. Ils confondaient l’idêe de l’individualitê libre avec celle de l’êgoïsme rêtrêci; ils la prenaient pour une idêe europêenne, occidentale, et, pour nous confondre avec les adorateurs aveugles de la lumière de l’Occident, ils nous prêsentaient continuellement le tableau terrible de la dissolution europêenne, du marasme des peuples, de l’impuissance des rêvolutions, de l’approche d’une crise sombre et fatale. Tout cela êtait vrai, seulement ils avaient oubliê de nommer ceux dont ils avaient appris toutes ces vêritês. L’Europe n’avait attendu ni la poêsie de M. Khomiakoff, ni la prose des rêdacteurs du Moscovite pour comprendre qu’elle êtait à la veille d’un cataclysme, d’une palingênêsie ou d’une dissolution complète. ’ont puisê leurs sentences foudroyantes contre l’Europe dans les êcrits de Schaffarick, de Kolar ou de Mickiewicz.

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La religion même continua cette double influence. Le christianisme est europêen, c’est la religion de l’Occident; la Russie en l’acceptant s’êloignait de l’Asie, mais le christianisme qu’elle adopta fut oriental: il venait de Byzance. Le caractère slavo-russe a une grande affinitê avec celui de tous les Slaves, en commenèant par les Illyriens et les Montênêgrins et en terminant par les Polonais avec lesquels les Russes luttaient si longtemps. Ce qui distingue le plus les Slavo-Russes (outre l’influence êtrangère qu’ont subie les diverses races slaves), c’est une tendance non interrompue, persêvêrante, à s’organiser en un Etat indêpendant et fort. Cette plasticitê sociale manquait plus ou moins aux autres races slaves, même aux Polonais. L’idêe de vouloir organiser et êtendre l’Etat, se rêveille du temps des premiers princes qui vinrent à Kiev, de même qu’après mille ans, elle se retrouve dans Nicolas. On la reconnaît dans l’idêe fixe de conquêrir Byzance et dans l’entraînement avec lequel le peuple s’est levê en masse (en 1612 et 1812), lorsqu’il a craint pour son indêpendance nationale.

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